Reste a savoir juste si pour donner a chaque part une philosophie fonctionnel, c’est-a-dire en science des devoirs, ainsi, avec consequent a J’ai doctrine meme d’une vertu (a l’ethique), le caractere d’une veritable science (un caractere systematique), ainsi, non jamais juste celui d’un assemblage de maximes detachees (un caractere fragmentaire), il faut s’appuyer concernant certains points metaphysiques.
Cela n’est douteux pour personne quant a Notre doctrine pure du droit, car cette dernii?re n’envisage que Notre forme [2] de la liberte dont il s’agit de reduire l’action exterieure via ses propres lois, et elle fait ainsi abstraction de toute fin, ou de toute matiere de la volonte. La doctrine des devoirs reste donc ici une pure doctrine scientifique [3] (doctrina scienti?) [Note de l’auteur 1]
Mais il parait tout a fait contraire a l’idee de votre partie en philosophie qui s’appelle la doctrine en vertu de remonter jusqu’aux elements metaphysiques, Dans l’optique de faire du concept du devoir, degage de tout accessoire empirique (de tout sentiment), un mobile pour la volonte. Car De quelle fai§on se Realiser une idee de la force extraordinaire ainsi que la puissance herculeenne dont nous aurions besoin pour triompher de nos passions les plus vives, s’il fallait que Notre vertu tirat ses armes de l’arsenal en metaphysique, une telle chose de speculation, accessible a si peu d’hommes ! Aussi quiconque veut enseigner la vertu dans une assemblee, dans une chaire ou dans un ouvrage populaire, se rend-il ridicule en se parant de lambeaux de metaphysique. — Neanmoins, y n’est nullement Afin de cela inutile, et encore moins ridicule, de chercher dans la metaphysique les premiers principes en doctrine d’la vertu, car bien bon philosophe doit remonter a toutes les premiers principes du concept du devoir : sans quoi il n’y aurait d’ordinaire ni surete ni purete a esperer pour la doctrine d’une vertu. Un moraliste populaire est en mesure de bien se contenter d’invoquer un certain sentiment, que l’on designe sous le nom de sentiment moral, avec l’effet que l’on en attend, si, Afin de reconnaitre si une certaine action reste ou non un devoir de vertu, il se pose cette question : « Si chacun prenait en tout cas ta maxime Afin de loi generale, resterait-elle d’accord avec elle-meme ? » Neanmoins, si le sentiment seul nous faisait un devoir de prendre ce principe Afin de criterium, ce devoir ne pourrait i?tre plus dicte par la raison ; votre ne pourrait i?tre plus qu’une sorte d’instinct, ainsi, avec consequent quelque chose d’aveugle.
Au fait il n’y a point de principe moral qui se fonde, comme on se l’imagine, sur un sentiment ; celui dont nous venons de parler n’est nouvelle chose en realite qu’une vague conception de cette metaphysique qui reside au fond une raison de chaque homme.
C’est ce qu’apercoit rapidement le maitre qui cherche a instruire son eleve, suivant sa methode socratique [4] , dans l’imperatif du http://www.datingmentor.org/fr/love-ru-review/ devoir, et sur l’application de ce concept a l’appreciation morale des actions. — Il n’a inutile pour ceci d’exposer ce concept (d’en faire votre technique) d’une maniere toute metaphysique, ainsi, de parler toujours un langage scolastique, a moins qu’il ne veuille faire de son eleve un philosophe. Mais on doit que la pensee remonte jusqu’aux elements d’une metaphysique, sans quoi il n’y a ni surete, ni purete, ni meme aucune espece d’influence a esperer Afin de la doctrine une vertu.
Que si l’on s’ecarte de votre principe fondamental, ainsi, que l’on parte d’un sentiment pathologique, ou d’un sentiment purement esthetique, ou meme du sentiment moral (en tant qu’il est subjectivement, et non objectivement commode) ; en d’autres termes, si l’on part d’une matiere d’la volonte, de le but, ainsi, non de sa forme, c’est-a-dire d’une loi, afin d’arriver ainsi a determiner nos devoirs : aussi il n’y aura certainement plus d’elements metaphysiques une doctrine d’une vertu, – car le sentiment reste forcement physique, quelle que soit d’ailleurs la cause qui l’excite. – Neanmoins, alors aussi la doctrine d’une vertu, qu’elle s’adresse aux ecoles ou aux assemblees, etc., va i?tre corrompue au sein d’ sa source. Indeniablement, nos mobiles dont on se sert pour arriver a une bonne fin (a l’accomplissement de la totalite des devoirs) ne sont nullement chose indifferente. – La metaphysique a donc excellent deplaire a ces soi-disant philosophes qui prononcent concernant la morale a J’ai maniere des oracles [5] ou des genies [6] , c’est votre devoir rigoureux pour ceux qui se livrent a une telle science, de remonter jusqu’a Notre premiere, meme Afin de y chercher les elements d’la doctrine une vertu, et de commencer via s’asseoir i propos des bancs des ecoles.