L’occasion de revenir dans 1 episode dramatique d’une courte vie de l’humoriste : la fond du grand amour de sa vie.
Il existe 30 annees, Thierry Le Luron disparaissait, a 34 annees. France 3 lui rend hommage votre apri?m dans un documentaire intitule : Thierry Notre Luron, le miroir de la epoque. L’occasion de revenir concernant votre episode dramatique d’la courte vie de l’humoriste : la fond du grand amour de sa life.
Pudeur, solitude et passion. Trois mots qui resument a eux seuls l’existence fulgurante de Thierry Notre Luron disparu en emplie gloire, a juste 34 ans, le 13 novembre 1986. C’est du reste ce qu’on ressentait a Notre lecture d’la life reste si courte, apres tout, l’emouvante biographie que sa soeur, Martine Simon-Le Luron publiait en 2013 aux Editions JC Lattes, et dans laquelle cette bibliothecaire a la retraite faisait des revelations etonnantes sur le regrette imitateur.
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C’est en 1970 dans le Jeu d’la chance, que les telespectateurs decouvrent votre brillant pasticheur. Deux annees prochainement, il anime Notre Luron du dimanche, son propre show televise, apres avoir fera des premieres parties de Claude Francois dans scene. Cela n’a alors que 20 ans, et du haut de son 1,65 m, Il semble deja une grande star. Une ascension eclair Afin de celui qui possi?de l’elegance de laisser croire qu’il n’est pas grand chose d’autre qu’un joyeux drille et met un point d’honneur a taire ses blessures secretes.
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Comme la perte du danseur argentin des ballets nationaux de Cuba, Jorge Lago, avec qui il vivra un amour passionne. Ce que celui-ci n’avouera a sa propre soeur ainee qu’apres la disparition tragique de votre homme. Dans le livre, avec une pudeur qui semble etre un trait de famille, elle racontait une conversation qui l’avait laissee sans voix : « Nous partons en voiture faire des courses tous les 2, nous parlons de tout ainsi que rien [. ] Apres 1 silence, je l’entends penser : “Jorge est fond du sida, chez lui, aux Etats-Unis, il a nombre souffert ! J’suis alle voir sa mere, j’ai pleure.” Je savais par maman que Thierry avait vecu une histoire d’amour avec Jorge. Faire mes voyants rouges s’allument brusquement, j’ai peur de et cela peut etre dit, bredouille certains questions et ne saisis nullement la chance, le bout tout d’un fil qu’il me tend en general. » Ce fil qu’il avait commence a tisser au debut des annees 80, ou, a Paris, on s’etourdissait de folles soirees, dans une ambiance de paillettes, de liberte ainsi que folie dans lesquelles le jeune homme plonge avec delices : « Apres chaque spectacle, c’etaient des fetes comme il n’en y a plus », a raconte l’humoriste Bernard Mabille au Parisien.
Neanmoins,, apres l’insouciance, viennent les annees noires, celle de la nouvelle maladie qui decime toute une population, un fleau qui emporte avec lui de trop nombreux jeunes gens, et continuera, comme on le sait maintenant, a briser des millions d’individus. Cette fois i nouveau, le genial imitateur vais garder pour lui sa verite : « Il menait une vie de grande solitude, raconte bien Mabille. Il cachait le homosexualite au public et a sa famille, mais au metier, tout un chacun savait. » Une pudeur, que confirme votre autre proche, Jean-Jacques Debout, i chaque fois dans le quotidien : « Cela n’a jamais voulu parler du sida puisqu’il ne voulait pas faire de peine a ses parents. Cela disait : “J’ai attrape un sale truc”. »
A la veille de sa fond, se sachant condamne, Thierry Notre Luron a refuse que sa famille le voit ainsi diminue, decharne, amoindri par la maladie que celui-ci appelait « J’ai hyene » et qui possi?de fini avec le devorer. Son dernier compagnon, le pianiste Daniel Versano, atteint, lui aussi, par le mal, a capitule, a peine un an et demi apres Thierry. « Ils seront partis ensemble se soigner aux Etats-Unis chez votre professionnel recommande avec Jacques Chirac, raconte bien l’epoux de Chantal Goya. Mais quand ils seront revenus, ils etaient bien plus faibles. Thierry a eu votre courage incroyable. » Le courage des grands, celui de ne jamais se plaindre et d’opposer, quoi qu’il en coute, le rire a J’ai douleur. Notre mort de Jorge, danseur argentin, un an avant lui annoncait sans doute la sienne.