Marguerite Duras, des des premieres lignes de L’Amour, avec l’economie des moyens, suggere du regard le plus penetrant, observe ses personnages, leurs mouvements, le paysage dans lequel ils evoluent. Cette simplicite induit une emotion nourrie du depouillement des etres devant l’absurde, la aussi emotion que l’on ressent en parcourant d’une poesie sauf qu’ici votre n’est pas de la poesie. « Jour » : une soudaine lumiere en un seul mot tel un choc pour le lecteur qui se laisse mettre. On entre alors dans nouvelle chose. Meme si l’histoire semble banale – mais c’est vrai qu’on avance sans vraiment comprendre dans un mystere et un monde nouveaux – Duras menage limite a chaque page des surprises avec ses flashes inattendus. Mais elle en evoque plus qu’elle n’en a l’air. En femme « ...